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Affichage des articles du septembre, 2024

Jaloux

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"- Maman, je veux une pute de luxe... - Demande à Laurent Ruquier." Dernière minute : Ce lundi 30 Septembre, à minuit du soir, Maxime Maximoff, un proche du coma éthylique, accompagné de quatre éléphants roses, aurait abordé Hugo Manos, le partenaire de Laurent Ruquier, lors d'une soirée "people". Il aurait, selon nos sources, introduit un billet dans la poche de sa chemise ouverte, puis aurait glissé sa main à l'intérieur de son jean. Selon les témoins, Hugo Manos se serait laissé faire en souriant pendant que Maximoff lui introduisait un doigt dans l'anus. Maximoff aurait ensuite stoïquement ressorti son majeur, reniflé celui-ci, puis déclaré d'une voix neutre : "C'est bien petite, tu es propre." Laurent Ruquier, présent lors des faits, se serait mis dans une "colère noire", ou plutôt rouge, selon le témoignage d'une jeune femme, elle aussi présente, qui déclare : "il était rouge comme une tomate trop mure. Voire un

Il ne faut pas poète plus haut que son luth

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- Arf ! Mais quel ragoût. - Ah tiens, te voilà, ma muse ! - Vraiment, je me demande ce que j'ai fait aux cieux pour me retrouver ici, avec toi. - Oui, je comprends. Ton ancien locataire t'inspirait plus, c'est évident. "Poète, prends ton luth, lui écrivais-tu ; c’est moi, ton immortelle, qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux." C'était une autre histoire, en effet. - On ne choisit pas toujours son affectation. Hélas ! - Les nuits d'Alfred, c'était quand même autre chose que les miennes. Je te comprends. - Tu pourrais au moins te laver pour me recevoir. Faire un brin de ménage dans ta lugubre turne, je ne sais pas moi ! - Je n'ai pas été habitué à recevoir de visites aussi prestigieuses, excuse-moi. - La démocratie a fait beaucoup de mal à la profession. Aujourd'hui, le moindre petit rappeur à la con nous invoque. Non vraiment, ce n'est plus possible. Je me souviens quand je n'existais encore que dans les grands salons et les chambr

Patron, une cuite s'il vous plait !

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Le bonheur n'est pas gai

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"Nous ne nous en irons jamais, nulle part, car il n'y a nulle part où aller. Mort ou vif, c'est pareil !" Blaise Lesire. Pour que Descartes déduise, de son raisonnement méthodique, sa propre existence, il fallait bien qu'il sente un "je" pensant dont il ne pouvait douter. Ce Je-là était toute son affaire. De même, et même s'il est évident que l'univers se fiche totalement que nous soyons vivant ou mort, notre douleur subjective est toute la notre. Bien que nous ne sachions pas avec certitude ce qu'il y a après la vie, il est tout de même fort probable qu'il n'y ait rien. Quand le coeur cesse d'irriguer le cerveau, celui-ci s'arrête, et cette "illusion temporaire", que nous sommes tous, s'évanouie alors pour de bon. Mort ou vif, à un niveau privé, ce n'est donc pas tout à fait la même chose. Partant, la question du suicide est une question centrale pour l'homme qui souffre. Et qui ne souffre pas ? "Le

On ne va pas se mentir

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Version 1 - Alors, comment allez-vous ? - Ça va, tranquillement. - Votre traitement vous convient toujours ? - Oui, nickel. Grâce à lui, j'ai trouvé une sorte d'équilibre. Fragile, mais réel. - Bon, très bien. Et comment occupez-vous vos journées ? - Oh, par de menues activités... - Mais encore ? - Je bricole... La routine. - Oui, c'est un peu flou. Vous faites du sport ? Vous marchez un peu ? - Oui... - Oui ? - Un peu, oui. - Vous vivez avec quelqu'un, je crois. - Oui. Ça se passe bien. - Vous voyez du monde ? - Oui, quand même ! Ma famille, mes amis... - Je crois me souvenir que vous aimez la lecture ? - Oui, oui... D'ailleurs en ce moment je relis les Mémoires d'outre-tombe. - Ah très bien Chateaubriand. Bon. Je vous fais votre ordonnance et on repart pour six mois ? - Allez ! Merci. Vous transmettrez mes amitiés à votre papa ? - Je n'y manquerai pas. Version 2 - Alors, comment allez-vous ? - Ça va. J'ai toujours envie de crever et je suis épuisé. -

Mélancolique et désabusé

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- Qu'est-ce que tu lis, Max ? - Une interview de Nolwenn Leroy dans Télé Loisirs. - C'est intéressant ? - A se flinguer. Ecoute ça : "J'allaite mon bébé et perdrai mes trois kilos en trop plus tard. Avoir un enfant, c'est accepter quelques dommages collatéraux. La pression extérieure ne m'affecte pas. Je trouve terrifiante de superficialité et de bêtise la pression que certains médias mettent aux femmes dans ce domaine. Je mange ce qui me plaît et fais du sport. Je veille juste à la qualité des aliments. Je ne veux pas empoisonner mon corps". - En même temps, ça se voit : elle est restée bonne Nolwenn Leroy. C'est important le "bien-être", d'être bien son corps et dans ses snikers. - A propos de "bien-être", je parcourais tout à l'heure une chronique littéraire de Mathieu Rosaz. Tout aussi édifiant : "Je me retrouve partiellement dans le dernier livre de Charles Consigny « Le grand amour ». Pour être tout à fait honnête

Sauve qui peut (la vie)

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- Tu as une sale tronche Laurine. - J'ai beaucoup bu hier. - Oui, on a vu ça. Tu es rentrée avec le type qui te draguait alors ? - Oui. D'ailleurs, j'ai sacrément mal aux fesses ce matin. - Ah, tu as fait des folies. - Même pas. Je me suis endormie tout de suite. Il a du me baiser pendant mon sommeil. - C'est un viol ça, Laurine. - Mais non ce n'est pas un viol. Ce gars me plait. J'ai quarante-cinq ans maintenant, et des beaux mecs comme lui, jeunes et bien bâtis, qui bandent pour moi, je peux te dire que ça se fait plutôt rare. Il avait envie de moi, il m'a sauté, j'en suis contente. Je le revois ce soir. Je vais essayer d'être un minimum consciente ce coup-ci.

Kalash

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- Les gens sont des merveilles. - Ah, ne commence pas. - Je t'assure, de vrais petits chef-d'oeuvres. Moi, je les adore. - Et c'est reparti... - Je suis un grand humaniste, tu le sais. Si j'avais une Kalash, je ferais des ravages. - Mais tais-toi donc. - C'est la mode en plus d'avoir une petite Kalash dans son coffre. Le problème c'est que je n'ai pas le permis. Du coup, je n'ai pas de voiture. Et donc pas de Kalash... - Je vais me coucher.
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De la sainteté

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J'ai toujours pensé que les acteurs porno touchaient par leur métier même à quelque chose de sacré. J'écrivais il y a longtemps, sur quelques papiers, et pour leur rendre hommage : "Saint Johnny Rapid", "Saint Luke Hamill", "Saint Bret Corrigan"... Ce sacrifice du corps quasi christique, peu d'hommes de piété en sont capables en vérité. La vertu du don de soi, de l'absolu abandon, est incarnée là en son sens le plus extrême, le plus sublime, le plus glaçant. C'est la crucifixion de l'égo sur l'autel du malheur humain. Les tout petits esprits, fidèles à leur médiocrité, diront qu'ils sont "payés" pour cela. On leur répondra avec dédain que c'est la moindre des choses, et que ce salaire-là serait plutôt symbolique au vu du grand bénéfice qu'en retire l'Humanité. Barbara et Juliette Greco m'agaçaient, plus jeune, quand elles faisaient des putes les grandes dames de notre monde. Je fréquentais moi-même,
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- Je n'aurais eu dans ma vie que trois véritables amis. Et ce n'était ni "mon pays", ni "Paris" hein, c'était mon compagnon, que j'appelais affectueusement "mon aide à domicile", ma mère et puis Toto, mon chat. Je voulais que se soit consigné quelque part. - Soyez sans craintes monsieur Maximoff ce sera noté. Faites "Ah". - Aaaaaah... - Bien parfait. Dites trente-trois... - Trente-trois. - C'est nickel tout ça, dites-moi. On va éteindre les lumières dans quinze minutes, donc on se déconnecte de l'internet. - Mais... mais... j'ai rendez-vous avec Nadine de Grosse-Cochonne.com à minuit. - Minuit du soir ? - Bah oui... - Ah non, monsieur Maximoff, la nuit c'est fait pour dormir. A minuit du soir, on fait dodo. - Dodo ? - Voilà oui, un bon gros dodo. Allez, on se positionne bien confortablement sur son gentil coussin et on ferme ses petits neunoeils. - Ah... bon... - Nous sommes là pour vous apporter un service irrépr

On n'arrête pas le progrès

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- Il parait que tenir un blog, c'est has-been. - Le mot has-been étant lui-même dépassé. - On ne dit plus "basquet" non plus, encore moins "tennis", mais "snickers" - C'est vrai. Aujourd'hui, il n'y a plus "d'actrices pornos" mais des "stars de télé-réalité". - Effectivement. De même, on ne dit plus "connasse" mais "influenceuse". - Ou "bipolaire", c'est selon. - Oui, c'est adaptable. - On dit aussi : "cette femme a du caractère". - C'est plus délicat, et ça sonne mieux finalement. - Le charme discret de la langue de bois. - Ce n'est d'ailleurs plus de la "langue de bois" mais du savoir vivre ensemble. - C'est important de savoir cohabiter. Les jeunes femmes d'aujourd'hui, par exemple, ne répondent plus "bonjour monsieur", elles portent plainte. - C'est beaucoup plus efficace. - Ça change... - On n'arrête pas le progrè

Le roi soleil

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- Tu n'aurais pas un souvenir gai, pour changer ? - Oh, j'en ai plein, arrête. - Oui, mais il sont toujours entachés du "nevermore" de ta mélancolie, du coup c'est triste quand même. - Je peux te parler de David, le roi soleil, si tu veux. - Ah, celui-là, je ne le connais pas. - Quel âge peut-on avoir quand on entre en sixième ? - Aucune idée ! 10 ans ? 11 ans ? - Oui ça devait être à peu près ça. C'était la rentrée donc, et je l'aperçu au loin. Ce garçon était, je te l'assure, une merveille. Un petit corps tout mince et doré, un visage d'ange, et surplombant celui-ci une coupe de cheveux "en couronne", "en soleil", assez étrange. Ce bel enfant solaire était un fort joli blond, pas du tout "pâle suédois", bien au contraire, il y avait quelque chose de méditerranéen en lui. Ses dents blanches, sa mâchoire carré, ses yeux noirs et moqueurs... Toutes les filles allaient tomber sous son charme. Par chance, nous partagions

Les merveilleux nuages

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"Les nuages qui passent, là-bas, là-bas... les merveilleux nuages..." Charles Baudelaire. Le divorce de mes parents fut très difficile. Je venais d'avoir quatorze ans. La seule chose que m'offrit mon père, après avoir raflé tout mon héritage, propriété de ma mère, hérité de ses propres parents et qu'elle céda pour être enfin débarrassée de ce fou furieux, fut son caméscope. Je devins donc un jeune réalisateur de films d'horreur inachevés et de pubs comiques. Les acteurs ? Ma grand-mère principalement - chez qui nous vivions dorénavant - et puis tous mes jeunes amis de l'époque. Le court métrage fait avec ma super copine Marie-Lou, jeune fille loufoque et fantasque - qui s'appelait en réalité Céline -, était savoureux. Même très longtemps après, quand je le visionnais, je rigolais en me remémorant le jeune idiot qui l'avait tourné. J'ai aussi, à cette époque, je le confesse, tourné un "porno" avec un de mes camarades. Un "porno&qu

Nécessaire chimère

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- Tu lasses tout le monde à mon avis. - "Tout le monde" qui ? - Je ne sais pas moi, ceux qui croyaient en toi. - Mais personne n'a jamais "cru" en moi, réveille-toi. J'ai harcelé deux-trois poètes qui se sont laissés faire par lassitude. Les grands hommes sont toujours trop bon avec les fous. Je suis très fort pour m'incruster chez les artistes, j'ai toujours fait ça. - Alors maintenant que tout le monde est parti, à quoi bon continuer ? - Persévérer dans le néant, voilà ma vocation. Et j'irai jusqu'au bout du bout, sois-en bien sûr. - Jusqu'au dernier verre, voilà ton calvaire. - Oui, voilà ! Tu es drôle. - Pas tant que ça, crois-moi. - Si, car au fond qu'est-ce que tout ce babil sinon un babillage d'alcoolique désemparé, qui ne s'adresse qu'à lui-même et à son ombre ? - Tu n'écris pas que pour toi, avoue-le. - Non, tu as raison. J'ai cette illusion tenace, et vitale pour moi, d'être aimé par je ne sais qui, q

Intermède

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Connecté

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"- J'ai tout raté avec application... Je suis arrivé trop tard à tout... Me voilà revenu de tout sans être allé quelque part. - C'est du génie !" Gabriela Manzoni. "J'arrivais donc à cinquante ans, crevé, fini, abandonné par la chance et par le talent." Charles Bukowski. - Mais tu fais quoi toutes les nuits planté devant ton ordi ? - Je me balade sur des tchats. C'est ma façon à moi de rester "connecté". J'ai toujours erré dans les bas-fonds, et causé avec des ombres. C'est là mon expérience de l'humanité. Si tu voyais leurs gueules, leurs histoires de cul, leurs chattes, leurs bites, toute cette soupe de vieux désirs rances, toute cette solitude... Claudine, de la Gaudeloupe, elle cherchait un homme "bien sous tout rapport" pour une "relation sérieuse", mais elle montrait quand même bien vite ses vieux nibards tombant sur ses chaussures. - Tu ne veux pas vivre normalement, Max ? - Il n'y a rien de plus n
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- J'ai inventé deux histoires drôles. Une raciste et une homophobe. Tu veux les entendre ? - Non. - C'est deux vieilles dans le métro. L'une dit à l'autre : "Je sais bien que nous descendons tous du singe mais tout de même, les noirs plus." - ... - C'est l'histoire d'un cycliste gay. - Oui, et ? - Il est au régime sans selle. - ... - Tu sais que j'ai croisé deux cyclistes dans ma vie ? - Ah non, je ne savais pas. - Le premier draguait ma cousine Marie-Sophie quand nous avions quatorze ans. Pourtant, elle avait un gros nez et était plutôt du genre mollassonne. Moi, j'étais svelte, élancé et pâle comme le romantisme. Mais il s'en fichait, c'est elle qu'il voulait. Je ne pouvais détourner mes yeux de ces belles cuisses blanches et musclées. Elles étaient mes phares dans la nuit, et j'étais leur lapin. Je devais, sans m'en rendre compte, fixer tout ça d'un air un peu trop affamé car un jour il soutint mon regard et me fi

Citations

"Les choses arrivent à qui est disponible pour les vivre, les entendre et les voir. C'est formidable d'être à la disposition de son destin, sinon que se passe-t-il ? Rien." disait, à priori, je viens de le lire sur Facebook, Jacques Higelin. Citation qui était étrangement suivie, mystère des algorithmes, de cette phrase de Michel Houellebecq : "Tout peut arriver dans une vie. Surtout rien."

Une fleur de l'ennui

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« S'ennuyer c'est chiquer du temps. » Cioran. Quand je m'ennuie, je regarde les politiques à la télévision. J'ai beau faire preuve de la meilleure volonté du monde, je n'arrive pas à comprendre ce qui peut motiver mes contemporains. Ces hommes sont pour moi une énigme. Quelle énergie dépensée... Il y a, chez la plupart, une sorte de passion, un aveuglement, une sottise pour tout dire, assez extraordinaire. Il semblerait que rien ne puisse ébranler leurs médiocres convictions, aucun doute ne semble avoir droit de cité dans leurs petits occiputs. Tout est clair, net et précis : circulez, il n'y a pas à douter ! C'est dingue. Mais c'est eux qui ont raison. A trop peser le pour et le contre, on n'agit plus. Le non-agir a mauvaise presse de nos jours. Agir implique de faire des choix. Des choix responsables, engagés et virils. C'est ce qui terrifie les tièdes, les indécis, les sceptiques : On ne peut pas tout réaliser. Faire un choix cela implique la

Sans issue

- Tu as donc opté pour une petite vie médiocre, "bourgeoise", au ras du sol. Te voilà bouffi et bien confortablement installé dans tes pantoufles, malheureux comme jamais. - Parce que tu crois que ma vie d'avant, tumultueuse et anarchique, échappait à la médiocrité, toi ? Et peut-être étais-je plus heureux en ces temps-là ? - Au moins ce désordre te ressemblait. - Et toi ? Quelle est ta vie ? As-tu tout réussi comme dans tes plans ? Es-tu "heureux" et bien satisfait de la vie que tu mènes ? Allons, ne me raconte pas d'histoires. Tu es peut-être plus à plaindre que moi. Je vis avec un homme d'une délicatesse et d'une bienveillance peu communes. Alors certes, ce n'est pas le bad boy destructeur de mes fantasmes masochistes mais c'est le seul et unique ami que j'ai eu dans ma vie. - Tu l'aimes alors. - Je crois, oui. A ma façon. - Tu passes ton temps à pleurer sur ta vie perdue, gâchée. Tu bois toutes les nuits en espérant en crever bien

Tu t'laisses aller

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Il n'est pas venu... - Tu te laisses un peu aller, Brigitte. - Comme dans la chanson, tu veux dire ? Merci, t'es sympa. Mais tu sais, "être belle", pour qui, pour quoi ? Pour attirer les prédateurs sexuels et les coups d'un soir ? Aucun homme ne m'a jamais aimé. Ou alors deux-trois types que je n'aurais pas pu aimer en retour. Il n'est plus temps pour moi de vivre ce que je n'ai pas connu quand c'était encore la saison. Je me suis résignée à mon célibat, tu vois ? - Oui. - Allez, ce n'est pas si grave, je t'en ressers une.

Septembre, quel joli temps

- Bon. Eh bien, j'y vais. - Je ferme derrière toi. - Tu ne vas manquer de rien, tu vas te débrouiller tout seul ? - Mais oui, je sais me faire cuire un oeuf. - Tu n'as pas l'air en forme depuis quelques jours. Le Marquis a été méchant ? - Non, non, la routine... Je me pose des questions "existentielles". - Toujours les mêmes j'imagine. - Oui, je me demande si je ne serais pas un gros con ou un gros beauf, tu vois ? - On en a déjà parlé. - Tu te souviens de ce que disait Laurette à ce sujet. - Oui, je me souviens. - Elle disait : Si, dans une journée, tu croises un con, c'est un con. Si tu ne croises que des cons, c'est toi le con. - Elle avait lu ça sur Facebook ? - Tu rigoles mais c'est ce que je lui ai dit quand elle me l'a écrit. - Je sais. Il n'y a pas si longtemps tu te demandais aussi si tu n'étais pas déficient intellectuel. - C'est un doute que j'ai, oui. - Bon, alors tu fais attention, et tu t'occupes de la litière