Mélancolique et désabusé
- Qu'est-ce que tu lis, Max ?
- Une interview de Nolwenn Leroy dans Télé Loisirs.
- C'est intéressant ?
- A se flinguer. Ecoute ça : "J'allaite mon bébé et perdrai mes trois kilos en trop plus tard. Avoir un enfant, c'est accepter quelques dommages collatéraux. La pression extérieure ne m'affecte pas. Je trouve terrifiante de superficialité et de bêtise la pression que certains médias mettent aux femmes dans ce domaine. Je mange ce qui me plaît et fais du sport. Je veille juste à la qualité des aliments. Je ne veux pas empoisonner mon corps".
- En même temps, ça se voit : elle est restée bonne Nolwenn Leroy. C'est important le "bien-être", d'être bien son corps et dans ses snikers.
- A propos de "bien-être", je parcourais tout à l'heure une chronique littéraire de Mathieu Rosaz. Tout aussi édifiant : "Je me retrouve partiellement dans le dernier livre de Charles Consigny « Le grand amour ». Pour être tout à fait honnête, j’ai écrit ce qui suit dans ma tête tout à l’heure en nageant à la piscine municipale de mon quartier (...)" C'est à ce moment-là que je suis mort.
- Je t'en ressers-une, va. C'est pour moi.
- C'est de cette façon que vous attisez les désirs terroristes ?
- Pardon ?
- Il est évident que tu cherches à te faire trancher la gorge. Après, chacun son trip, hein ? Je ne suis pas là pour juger qui que se soit, mais je ne suis pas intéressé, merci. Je suis non violent.
Commentaires
Enregistrer un commentaire