Septembre, quel joli temps

- Bon. Eh bien, j'y vais.
- Je ferme derrière toi.
- Tu ne vas manquer de rien, tu vas te débrouiller tout seul ?
- Mais oui, je sais me faire cuire un oeuf.
- Tu n'as pas l'air en forme depuis quelques jours. Le Marquis a été méchant ?
- Non, non, la routine... Je me pose des questions "existentielles".
- Toujours les mêmes j'imagine.
- Oui, je me demande si je ne serais pas un gros con ou un gros beauf, tu vois ?
- On en a déjà parlé.
- Tu te souviens de ce que disait Laurette à ce sujet.
- Oui, je me souviens.
- Elle disait : Si, dans une journée, tu croises un con, c'est un con. Si tu ne croises que des cons, c'est toi le con.
- Elle avait lu ça sur Facebook ?
- Tu rigoles mais c'est ce que je lui ai dit quand elle me l'a écrit.
- Je sais. Il n'y a pas si longtemps tu te demandais aussi si tu n'étais pas déficient intellectuel.
- C'est un doute que j'ai, oui.
- Bon, alors tu fais attention, et tu t'occupes de la litière du chat !
- Oui, oui.
- Je t'aime.
- Moi aussi, passe de bonnes vacances.

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