Wouaf !


Je suis d'une fidélité à toute épreuve. J'ai l'amitié tenace, solide, psychopathe ! J'ai du mal à oublier, à faire le deuil, je n'aime pas voir mourir l'amour. Quand un ami s'en va, je l'attends, immobile, des nuits durant, dans des lieux de rendez-vous imaginaires. Je ne suis pas du tout quelqu'un de « libre », de « détaché », un « libertin », tout ça. Je suis, au contraire, un « attaché » maladif.


Faire durer « l'instant magique d'une rencontre », « retenir la nuit », aura été le but de ma vie. Je n'y suis jamais parvenu bien sûr, mais je ne désespère pas. Faut-il être bête et borné ?


Bien sûr, quand l'Autre devient trop indifférent, trop absent, voire antipathique, je me résigne. Mais je mets longtemps. Très longtemps. Très très longtemps.


J'aurais fait un excellent chien...


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