Ma plus belle histoire d'amour...

Il y a des hommes dont l'estime et l'amitié – Peut-être simplement rêvée ou souhaitée mais du moment que je ne pense pas la démériter, ça me va – m'importent plus que tous les dollars du monde.

J'aime les hommes qui n'ont pas peur d'écrire à leur maîtresse ces mots de mirliton : « Je suis riche de toi. »

J'y pensais l'autre soir en regardant une émission affligeante de bêtise sur TF1.

Pour de l'argent, beaucoup d'argent certes, des gens sont près à se damner, à se salir, à s'humilier, à se ridiculiser. Si je perdais toute dignité de la sorte, à mes yeux mais aussi au regard, supposé, de ceux qui comptent le plus pour moi, je ne m'en remettrais pas, je crois. J'aurais l'impression d'avoir tourné dans un porno. Ce serait comme perdre mon « âme ».

J'ai un coté potache, déconneur, moi aussi. Il peut m'arriver de commettre quelques indélicatesses mais qu'importent, au fond, mes égarements puisque je reviens toujours, immanquablement, au plus important. A la maison.

Si j'étais un artiste, un chanteur par exemple, je ne penserais qu'aux amoureux du dernier rang. Ceux qui n'applaudissent qu'à peine, qui ne mouftent pas, qui m'écoutent en tremblant, redoutant le naufrage, ceux qui me guettent, le cœur battant.

C'est à eux que je confierais le plus beau, le plus tendre, le plus doux de moi. C'est à eux que je dédierais mes éclats, ma folie et mon ivresse !

J'ai horreur des chanteurs de stades, de ceux qui font rire et danser les foules.
Barbara considérait ses tours de chant comme des rendez-vous d'amour.

Une bougie, une guitare, peut-être un piano, et une voix.
Nue.

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