Vieilles photos de ma jeunesse


"On n'a pas besoin de la lune
quand on est vraiment amoureux
pas besoin de vent sur la dune
ni de source ni de ciel bleu
Du moment qu'on aime sa brune
ça suffit pour qu'on soit heureux
On n'a pas besoin de la lune
quand on est vraiment amoureux"


Seulement, était-elle vraiment brune, ma brune ?

"Y a rien à s'dire, y a qu'à s'aimer,
y a plus qu'à s'taire, qu'à la fermer
parce qu'au fond, les phrases,
ça fait tort à l'extase...
Quand j'vois tes châsses, moi ça m'suffit
pour imaginer l'paradis.
J'me débine, c'est étrange,
avec les anges..."

Mais ses châsses, étaient-ils gris ou bleu turquoise ? J'ai comme qui dirait la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien.

Ah l'amour ! Ce « petit vertige pour couillons », cet « infini à la portée des caniches », dont on ne peut se passer.

"Suck baby suck !"

Moi, l'amour, j'en suis rev'nu. Mais dans un triste état :

"Il était mince, il était beau
il sentait bon le sable chaud"

"Il venait d'avoir dix-huit ans
il était beau comme un enfant
fort comme un homme"


Ah ! « Mon amour, mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour... Je t'aime encore, tu sais ? Je t'aime. » Mais toi, « ça va faire bientôt deux ans que tu t'en fous. »

L'amour ? C'est une chanson. Et c'est tout.




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