Genre !

Toutes ces histoires de "genres", de "trans genres", m'inquiètent. Par leur coté radical surtout. Passer par le bistouri pour se retrouver en face de soi-même me semble un pari pour le moins bancal. Il paraitrait, en plus, qu'aujourd'hui on demande leur avis aux enfants sur ce genre de sujets chirurgicaux et hormonaux.
Je n'ai jamais aimé les extrêmes. Que l'identité soit floue, inidentifiable, multiple et changeante, c'est un fait qu'il me semble bon d'enseigner, modestement, et avec des gants pour protéger la pudeur propre à ces âges-là, aux jeunes générations.
Oui petit homme, tu as le droit d'aimer les poupées, c'est même plutôt rassurant quand papa bande devant les matchs de foot. Oui petite fille, tu as le droit, toi aussi, de désirer couper tes jolies boucles pour ressembler à Otaku, ton idole.
Le corps est souvent un obstacle à l'identité fantasmée. Combien de rugbymen qui ne se savent intimement danseuse à l'opéra de Paris ? C'est là leur lourd secret, dont ne parlent jamais aucun commentateur sportif. Michel Galabru l'avouait superbement : "Je suis un trombone avec une âme de violon."
Le malentendu est à la base des relations humaines. Je l'ai toujours pensé et souvent expérimenté. Le corps est parfois un ennemi. Et l'esprit ne le reconnait pas toujours.
Comment faire alors ?
Se faire couper les couilles et ajouter des seins ?
Mais enfin gros, tu ne seras jamais Monica Bellucci. T'as vu ta gueule ?

Commentaires

  1. "Combien de rugbymen qui ne se savent intimement danseuse à l'opéra de Paris ?" : voilà qui est parfaitement dit.

    Maximus, celui qui va faire la sieste vous salue...

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    1. Bonne sieste Marquis :)
      De mon coté, je me lève à peine...

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